Mon premier billet éditorial pour débuter cette nouvelle décennie! Il y a plusieurs années déjà (une quinzaine je crois, ouf!), je me suis rendu compte que malgré mes bonnes intentions, mes résolutions de début d’année finissaient toujours aux poubelles après 2-3 mois. Fichues résolutions qui d’ailleurs tournaient toujours autour des mêmes sujets du type « Manger mieux, bouger plus ». Pourtant, le concept est bon! Profiter de la nouvelle année pour s’engager à s’améliorer. Alors où était le problème et surtout, pourquoi semblaient-elles toujours être des corvées? Il était temps pour moi de changer d’approche.
Stratégie inversée
Ma nouvelle stratégie: faire exactement l’inverse de ce que je faisais auparavant! Plutôt que de travailler sur moi de l’extérieur vers l’intérieur, je prendrais dorénavant des résolutions qui travailleraient sur l’intérieur afin d’avoir un impact sur mon extérieur. En gros, il ne me restait plus qu’à cibler mes points faibles (ou carrément mes défauts!) et choisir sur lequel je voulais travailler en premier. Ces points faibles pouvaient venir autant de caractéristiques de ma personnalité que je souhaitais polir, que de situations dans lesquelles je me retrouvais régulièrement, à mon corps défendant. J’ai alors commencé à prendre, au rythme d’une à deux par année, des résolutions telles que « Écouter plus, parler moins » et « Responsabiliser les gens autour de moi en déléguant ».
Plus facile à dire qu’à faire. Ai-je besoin de préciser que certaines résolutions ont pris plus d’une année à maîtriser naturellement? Je l’avoue sans honte, le faux pli est parfois difficile à lisser. C’est pourquoi il est important de ne prendre qu’une seule résolution par année (ou deux quand vous atteindrez le niveau « ninja ») et de la renouveler l’année suivante si vous n’êtes pas parvenu à un niveau qui vous satisfait.
L’influence de l’environnement
Les situations de vie peuvent aussi jouer un rôle dans le choix de résolution. Par exemple, lorsque j’ai démarré mon entreprise, j’ai réalisé à quel point j’étais une personne cartésienne et que l’absence de certitude me causait un grand malaise. Cette année-là, ma résolution était la suivante: « Être à l’aise dans le flou ». Avec un tel objectif annuel, épinglé à hauteur des yeux sur mon tableau de travail, je n’ai pu faire autrement que de l’avoir toujours en tête. Au cours des mois suivants, j’ai amorcé de nombreuses discussions avec des amis et collègues pour apprendre de leurs expériences et me suis développé une myriade d’outils pour m’aider à quantifier ce « flou » afin de le restreindre au minimum.
Fermez les yeux et plongez!
Se commettre à une telle résolution donne littéralement l’impression de prendre le taureau par les cornes, mais une fois maîtrisée, la satisfaction est autrement plus grande que celle que vous auriez pu avoir par exemple en perdant 10 lbs entre 2 boîtes de biscuits. Alors si vous en avez marre des résolutions déjà toutes faites dictées par la société, je vous propose pour 2020 d’essayer ce nouveau type. Identifiez votre plus grand irritant actuellement (dans votre vie personnelle ou professionnelle) et engagez-vous à y travailler durant la prochaine année. Et au bout de 12 mois, si vous n’êtes pas satisfait, donnez-vous simplement plus de temps en la renouvelant. Car les vrais changements se font dans la durée!
Bonne année et bonne résolution!
Pour vous aider à démarrer, voici quelques suggestions:
- Éviter le surmenage
- Agir avec patience et tact
- Cesser de stresser pour des choses hors de mon contrôle
- M’offrir davantage de petits bonheurs quotidiens
Et pour les ninjas, une difficile:
- Les échéanciers et les délais sont mes amis