5 mythes, 5 erreurs que les gens font lorsqu’ils se demandent si la veille stratégique pourrait s’appliquer à leur entreprise. Avant de rejeter l’idée du revers de la main, assurez-vous de ne pas baser votre réflexion sur l’un des pires conseils en veille stratégique que l’on vous pourrait vous donner.
1. Seules les grandes entreprises peuvent faire de la veille
L’avantage principal de la veille est qu’elle permet de voir venir les mouvements de votre industrie afin que vous réagissiez rapidement, voir même preniez les devants. De son côté, la plus grande force de la PME est sa capacité de se « revirer sur un 10 cents ». Combinez une capacité d’anticipation à la flexibilité d’une petite équipe et vous obtiendrez de biens meilleurs résultats que la plupart des multinationales de ce monde!
2. Il faut embaucher une personne à temps plein
S’il vaut mieux que quelqu’un qui s’y connaisse soit en charge, nul besoin que cela représente 100% de sa tâche. Au contraire, il vaut mieux débuter humblement et se concentrer à bien intégrer la veille à vos processus internes. Commencez avec un seul sujet de veille (qui peut vous prendre aussi peu de temps que 30 minutes/semaine à surveiller!) dont vous serez sûr de vous servir des informations récoltées.
Et pour ceux qui sont prêts à franchir l’étape suivante, mais n’ont pas la capacité à l’interne pour s’en occuper, il existe des ressources externes vous permettant d’avoir accès à des experts en veille à moindre coût. Contactez-nous pour vous renseigner!
3. Plus on a d’information, mieux c’est!
Vaut mieux quantité que qualité. Vraiment? Bien sûr que non. La qualité passe toujours avant la quantité et la veille stratégique ne fait pas exception. Non, vous n’avez pas besoin de savoir tout sur tout. Et puis de toute façon, avez-vous vraiment le temps de lire un rapport de 100 pages à chaque semaine?
Il est préférable de cibler votre veille sur vos enjeux prioritaires et orientations stratégiques, afin de récolter de l’information qui vous permettra d’AGIR. Une bonne veille n’est pas dans la quantité d’information trouvée, mais dans votre capacité à utiliser celle-ci pour prendre vos décisions d’affaires rapidement et de façon éclairée. Une veille dont on ne se sert pas est une veille inutile.
4. Les meilleurs outils donnent les meilleurs résultats
Les fournisseurs de veille tenteront de vous vendre leur logiciel en vous disant qu’il comporte 10 000, voire 100 000 sources d’informations ou que leur « text mining » est le plus performant car il traite 10 téraoctets à la milliseconde.
Malheureusement, si l’informatique excelle à collecter d’importante quantité de données, la transformation de celles-ci en intelligence d’affaires nécessite l’intervention humaine. Un travail rigoureux de vérification, de tri, d’analyse et de synthèse pour transformer ces données brutes en intelligence d’affaires ne peut être fait que par une personne qui connait les besoins, défis et ambitions de votre entreprise.
5. Il faut être expert pour faire de la veille
Vous parlez à vos clients et fournisseurs? Vous assistez à des salons et conférences? Vous lisez le magazine de votre association? Félicitation! Vous faites déjà de la veille!
Faire de la veille n’est rien d’autres que de surveiller son environnement externe. Tant que vos besoins en information sont comblés et que vous arrivez à tout entrer dans votre horaire, pas besoin de plus. Et vos collègues, qui en font sûrement tout autant de leur côté, vous alimentent aussi en information stratégique. L’important se résume en 4 points :
- que l’information soit disponible,
- qu’elle circule au sein de votre équipe,
- qu’elle se rende aux bonnes personnes et,
- qu’elle soit utilisée.
Tant que ces critères sont remplis, nul besoin de faire affaire avec un expert. Lorsque vous voudrez davantage structurer votre méthode, multiplier vos sujets de veille ou que votre équipe et vous en aurez plein vos bottes, il sera alors temps de penser à nous appeler!